26 questions pour poser différemment le débat sur la confiance. Oser demander aux Français en quoi le journalisme leur est utile? Quelles sont les informations qui leur sont utiles?
L’institut ViaVoice révélera les résultats de l’enquête le jeudi 15 Mars à 17h15.
Retrouvez les premiers résultats du sondage avec les réponses des Français à quatre premières questions. Un article de Cyril Petit publié sur lejdd.fr.
SONDAGE. 92% des Français jugent le journalisme utile
Vérification des informations et révélations font partie des plus fortes exigences des Français.
Difficultés de la presse écrite, méfiance de l’opinion envers certains médias, attaques violentes contre des journalistes (y compris par des politiques)… Plusieurs indicateurs inquiètent sur l’avenir du journalisme alors que se brouille la frontière qui le sépare du point de vue personnel, partisan ou non vérifié. Et que les fake news viennent polluer le monde de l’information. Mais il existe quelques nouvelles rassurantes, ainsi que le révèle la grande enquête réalisée par Viavoice pour les Assises internationales du journalisme en partenariat avec Le Journal du Dimanche, France Télévisions, France Médias Monde et Radio France et dont nous dévoilons ici les premiers résultats.
Vérification et enquête
Ainsi, 92% des Français considèrent que le journalisme est un métier utile. « Un résultat qui m’a agréablement surpris, réagit Jérôme Bouvier, organisateur des Assises, qui seront justement consacrées à l’utilité du métier*. Mais qui nous donne de lourdes responsabilités notamment en termes d’investigation et de décryptage. » Car les attentes prioritaires des Français vis-à-vis des journalistes sont précises : qu’ils vérifient les informations fausses et les rumeurs (61%), qu’ils apportent des informations pratiques, utiles au quotidien (49%) et qu’ils révèlent des faits ou des pratiques illégales ou choquantes (48 %). « Les Français veulent d’abord des médias lanceurs d’alerte, qui informent, plutôt que des médias engagés qui leur disent quoi penser ; ils souhaitent pouvoir réfléchir par eux-mêmes sur les faits », précise Aurélien Preud’homme, directeur d’études chez Viavoice.
Par Cyril PETIT