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L’UCPF est le premier réseau de journalistes en région avec 36 clubs de la presse répartis sur toute la France. Karl Sivatte est son nouveau président, élu lors du congrès de Mons en janvier 2008. Rédacteur en chef d’ATV (Antilles Télévision) et membre du Club Presse Martinique, il nous détaille ses priorités pour l’UCPF. |
Quelle est votre définition du rôle de l’UCPF ?
L’Union des Clubs de la Presse de France et Francophones (UCPF) fédère des clubs de la presse répartis sur le territoire français hexagonal, en Outre-Mer, et des clubs venus d’ailleurs (Belgique, Congo Brazzaville, Haïti…) Grâce à ce maillage, nous pouvons bénéficier de l’expérience des uns et des autres et mener une réflexion d’ensemble, sur l’avenir de notre métier. Nous organisons des débats et ateliers autour des problèmes qui nous inquiètent comme la concentration économique des médias ou l’émergence de la communication dans les médias. Les clubs de l’UCPF ont aussi un rôle d’accompagnement des jeunes journalistes et des pigistes. La plupart de nos membres leur offrent un espace de travail, avec bureau et téléphone.
Quelles sont vos priorités pour cette année ?
Je suis sensible à l’importance du "F" de l’UCPF signifiant "Francophonie". Beaucoup de journalistes souhaitent rejoindre le réseau, nous allons réfléchir à un élargissement, poursuivre la relation entamée avec l’Afrique… Tenter de trouver des moyens pour répondre aux besoins des clubs de Brazzaville et Port-au-Prince tout en développant les échanges avec d’autres confrères de l’extérieur. Il va falloir aussi insister sur le "U" de l’Union, faire en sorte qu’un maximum d’associations se reconnaissent au sein de l’UCPF. Si nous pouvons réussir à ramener des clubs comme Lille, Strasbourg ou Lyon se sera déjà pas mal.
L’UCPF a-t-elle un rôle déontologique ?
Nous essayons de contribuer à la réflexion en tant que force de proposition. Nous participerons de nouveau aux Assises internationales du journalisme et nous poursuivrons la réflexion engagée autour d’une charte de qualité de l’information. Le journalisme est le plus beau métier du monde encore faut-il le défendre. Il faut se battre pour garder notre indépendance et rester libres de nos moyens.
Propos recueillis par Bahar Makooi
Plus d’infos sur l’UCPF
Le site de l’UCPF