Qu’est-ce que l’AJD ?
C’est un regroupement de journalistes et de « membres associés ». Ces derniers sont des romanciers, des éditeurs, des chercheurs ou des militaires. Ils ne votent pas à nos assemblées générales mais ont des intérêts en commun avec nous. Le but de notre association est de mettre en synergie nos réseaux, nos contacts, nos compétences et nos expériences. C’est très important, car le secteur de la Défense est très difficile à percer. Tout ça nous aide dans notre travail.
Quelles sont vos activités ?
Nous organisons des déjeuners avec des généraux, des ambassadeurs ou des industriels de la Défense. Nous publions aussi un annuaire professionnel de la Défense. Nous publions aussi un bulletin mensuel, AJD-Info, dans lequel nous donnons les coordonnées de certains services de communications, des portraits de communicants aussi. Nous tenons informés nos membres de l’avancée de nos voyages. Ceux-ci sont organisés à l’initiative de nos membres et financés en partie par l’AJD. Ils permettent à nos membres de réaliser des reportages. Par exemple, nous sommes déjà partis en Israël et nous nous apprêtons à aller en Colombie. L’AJD, son expérience et ses contacts, facilite ce genre de projet.
Vous organisez aussi en partenariat avec le Dicod (Direction de la communication de la Défense) des stages de perfectionnement pour les journalistes.
Nous organisons deux stages à destinations des journalistes. Il y a celui au Centre national d’entrainement commando de Mont-Louis (Pyrénées-orientales). Le but est de sensibiliser aux risques de guérillas urbaines et aux déplacements en zones de conflit. C’est un stage de prévention et d’aguerrissement. L’autre stage se déroule au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier en Dordogne. Il donne les infos nécessaires aux journalistes pouvant être amener à travailler lors de situation maintien de l’ordre de haute intensité et de violences urbaines. Je pense qu’un jeune journaliste à tout intérêt à faire ces stages et à les mettre sur son CV. Cela lance un bon message à un rédacteur en chef : « ce journaliste se donne les moyens d’être efficace sur le terrain et il a appris à garder son sang froid lors de situations délicates. »
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