Pour son cinquième anniversaire et son numéro 20, Médias accueille un cahier supplémentaire de 32 pages au sein de la revue. Chaque numéro sera désormais enrichi d’un dossier Médiamorphoses réalisé par les rédacteurs du magazine savant de l’INA dont la diffusion s’est interrompue en octobre dernier. Rédactrice en chef de Médias, Emmanuelle Duverger répond à nos questions sur cette nouvelle formule…
Médias propose cette semaine une nouvelle formule enrichie d’un cahier supplémentaire rédigé par l’équipe de la revue Médiamorphoses de l’INA. S’agit-il d’une fusion ?
Emmanuelle Duverger : Il ne s’agit pas d’une fusion mais d’un partenariat entre les deux magazines. Cela fait longtemps que l’on suit le travail de Mediamorphoses et avec la plus grande attention. Le fond de la revue est toujours extrêmement intéressant. Ils ont un vrai savoir faire, une réelle expertise et réunissent toujours de grands spécialistes sur les questions abordées. Avec cette particularité de faire appel à des plumes qui ne sont pas des journalistes. En accueillant ces 32 pages au sein de Medias, il y avait aussi cette volonté de mettre ce savoir à la portée d’un plus large public. Car contrairement à ce que certains peuvent penser, Médias s’adresse avant tout au grand public.
L’édito du nouveau numéro de Médias s’achève sur ces mots : Nous sommes peut-être, l’air de rien, dans le sens de l’histoire, n’oubliant pas de regarder dans le rétroviseur…
Aujourd’hui, il me semble plus que jamais indispensable de se nourrir des mots et des images du passé pour pouvoir regarder vers l’avenir. L’INA dispose d’une mine d’archives très impressionnante qui permet d’aborder des questions qui reviennent sans cesse. Ces questions sont traitées de façon très intéressante et parfois même amusante, comme c’est le cas dans le dossier que nous avons publié sur "la ménagère de plus de 50 ans".
Ces archives qui sont pourtant mises à la disposition de chacun ne sont pas assez connues. Et c’est bien dommage car elles représentent une vraie source d’information pour l’enseignement, qu’il s’agisse des études supérieures mais aussi des lycées ou des écoles. Ce partenariat nous permet également de mettre cette richesse en avant.
Est-ce que ce partenariat inaugure de nouveaux projets en collaboration avec l’INA ?
Cette nouvelle formule implique beaucoup de travail mais offre aussi de nombreuses possibilités. Ce partenariat nous permet ainsi d’avoir accès à toute la photothèque de l’INA. Là encore, il s’agit d’une multitude de documents visuels que l’on peut mettre à disposition de nos lecteurs. Il y a énormément de manières de faire évoluer ce genre de partenariat. Pour le moment nous nous efforçons d’accueillir ces pages le mieux possible. Et puis nous avons encore beaucoup de projets en cours de réalisation, comme celui de notre site Internet. Actuellement les anciens numéros de Médias sont consultables en ligne, mais nous sommes en train de retravailler le site en profondeur car de nos jours, l n’est pas question d’avoir une visibilité sur le Net sans une réelle clarté et une valeur ajoutée.
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